Dodge charger : Son esthétique est osée et son intérieur révolutionnaire ; les sièges arrière
sont du type-baquet et peuvent se replier vers l'avant pour augmenter
l'espace-cargo. Dès la première année-modèle (1966), et jusqu'en 1971, la Charger peut être équipée d'un moteur
digne de sa réputation ; le V8 HEMI de 426 pouces cubiques, soit une
cylindrée de 7 litres délivrant 425 chevaux à 5 000
tr/min et 67,8 mkg de couple à 4
000 tr/min lui permettant de passer de 0 à 100
km/h en 5,5 secondes, ce qui en fera une
candidate pour les courses d'accélérations.Les modèles les plus recherchés sont les 67 équipés du fameux HEMI : le
millésime 1968, classique forme de bouteille de Coca-Cola avec phares cachés et doubles feux
arrière ronds (rappelant une certaine Corvette). Le modèle de 1969 avec la calandre divisée et les feux de
freinage stylisés. Celui de 1970, avec la calandre au contour chromé
proéminent toujours avec des feux de freinage stylisés.
La Charger 1968 a été rendue célèbre par sa présence (en compagnie de la Ford
Mustang fastback de Steve McQueen) dans le fameux polar urbain Bullitt, de Peter Yates. Elle est le véhicule
des « méchants » au cours de la poursuite légendaire dans les rues de San
Francisco. Dans sa livrée noire, elle est devenue le symbole de la muscle
car démoniaque, sauvage et dangereuse.
Dodge challenger : La première Challenger, lancée en 1970, est la proposition
tardive de la marque sur le marché des pony cars aux États-Unis ; elle
apparaît six ans après les Ford Mustang, Chevrolet Camaro, Pontiac Firebird et
Plymouth Barracuda. Elle utilise un maximum de pièces communes avec la nouvelle
Plymouth Barracuda, sa jumelle au sein du groupe Chrysler, dont elle partage la
plate-forme Chrysler E-Body mais avec un empattement allongé de 51 mm et une
carrosserie spécifique. Le dessin de la carrosserie est signé Carl « Cam »
Cameron, le responsable du style extérieur de la Dodge Charger en 1966 ; la
calandre de la Challenger 1970 s'inspire ainsi de ses propositions initiales
pour la Charger qu'il voulait doter d'un moteur turbo-compressé, ce qui
explique sa ligne si caractéristique. La Challenger a été bien acceptée par
le public (avec des ventes de 80 000 unités pour l'année 1970 seulement) malgré
le fait qu'elle ait été critiquée par la presse et que le marché des pony car
s'essoufflait déjà avant son arrivée. La puissance de ses moteurs, et donc
ses performances, ont été réduites après le millésime 1971 pour se conformer
aux normes anti-pollution imposées par le gouvernement américain.
Sa production cesse avec le modèle de 1974, après une production de près de
165 500 exemplaires en cinq ans.
sont du type-baquet et peuvent se replier vers l'avant pour augmenter
l'espace-cargo. Dès la première année-modèle (1966), et jusqu'en 1971, la Charger peut être équipée d'un moteur
digne de sa réputation ; le V8 HEMI de 426 pouces cubiques, soit une
cylindrée de 7 litres délivrant 425 chevaux à 5 000
tr/min et 67,8 mkg de couple à 4
000 tr/min lui permettant de passer de 0 à 100
km/h en 5,5 secondes, ce qui en fera une
candidate pour les courses d'accélérations.Les modèles les plus recherchés sont les 67 équipés du fameux HEMI : le
millésime 1968, classique forme de bouteille de Coca-Cola avec phares cachés et doubles feux
arrière ronds (rappelant une certaine Corvette). Le modèle de 1969 avec la calandre divisée et les feux de
freinage stylisés. Celui de 1970, avec la calandre au contour chromé
proéminent toujours avec des feux de freinage stylisés.
La Charger 1968 a été rendue célèbre par sa présence (en compagnie de la Ford
Mustang fastback de Steve McQueen) dans le fameux polar urbain Bullitt, de Peter Yates. Elle est le véhicule
des « méchants » au cours de la poursuite légendaire dans les rues de San
Francisco. Dans sa livrée noire, elle est devenue le symbole de la muscle
car démoniaque, sauvage et dangereuse.
Dodge challenger : La première Challenger, lancée en 1970, est la proposition
tardive de la marque sur le marché des pony cars aux États-Unis ; elle
apparaît six ans après les Ford Mustang, Chevrolet Camaro, Pontiac Firebird et
Plymouth Barracuda. Elle utilise un maximum de pièces communes avec la nouvelle
Plymouth Barracuda, sa jumelle au sein du groupe Chrysler, dont elle partage la
plate-forme Chrysler E-Body mais avec un empattement allongé de 51 mm et une
carrosserie spécifique. Le dessin de la carrosserie est signé Carl « Cam »
Cameron, le responsable du style extérieur de la Dodge Charger en 1966 ; la
calandre de la Challenger 1970 s'inspire ainsi de ses propositions initiales
pour la Charger qu'il voulait doter d'un moteur turbo-compressé, ce qui
explique sa ligne si caractéristique. La Challenger a été bien acceptée par
le public (avec des ventes de 80 000 unités pour l'année 1970 seulement) malgré
le fait qu'elle ait été critiquée par la presse et que le marché des pony car
s'essoufflait déjà avant son arrivée. La puissance de ses moteurs, et donc
ses performances, ont été réduites après le millésime 1971 pour se conformer
aux normes anti-pollution imposées par le gouvernement américain.
Sa production cesse avec le modèle de 1974, après une production de près de
165 500 exemplaires en cinq ans.
Chevrolet chevelle : La Chevelle a été introduite à l’automne 1963. Il s’agissait en fait d’une
version plus compacte de la très populaire Chevrolet Impala. Au départ, un
moteur V8 de 327 pouces cubes et 300 chevaux fut installé sous son capot. Ce
n’était rien pour avoir honte, mais c’était bien peu en comparaison avec ce que
la division Pontiac offrait avec la GTO. Cette dernière recevait un moteur V8 de
389 pouces cubes qui produisait 65 chevaux de plus (1965). En conséquence, la
GTO faisait ombrage à la nouvelle venue chez Chevrolet.
Néanmons, la Chevelle s’avère populaire alors qu’entre 1964 et 1967, plus de
deux millions d’exemplaires, toutes variantes confondues, se trouvent des
intéressés. Toutefois, pour vraiment offrir une riposte à ses concurrents
directs, Chevrolet se devait de rappliquer avec plus de muscle.
Chose dite, chose faite. En 1965 naissait une première version de la Chevelle
qui profitait enfin d’un moteur capable de tenir le rythme face aux autres
matamores du segment. La mécanique tant attendue : un V8 de 396 pouces cubes
capable de livrer jusqu’à 375 chevaux.
Instantanément, la Chevelle devenait l’une des plus brutales de sa
catégorie.
Chevrolet camaro : La Chevrolet Camaro est une automobile de type pony
car construite par General Motors de 1967 à 2002 en quatre générations et dont la production
a repris en une cinquième en 2009. La Camaro fut construite pour concurrencer la
Ford Mustang. Lorsque Ford présente sa Mustang en avril 1964, l'état major de GM ne se montre pas
vraiment impressionné, persuadé qu'il n'existe pas de marché pour ce type de
véhicule et qu'avec son « petit » coupé le rival de toujours foncerait vers de
sinistres destinées. Leurs espoirs seront de courte durée ; quatre mois
seulement après son lancement, 100 000 Mustang sont sorties des chaînes de
fabrication. L'ambiance au directoire de General Motors se dégradera
considérablement. Il leur faut faire mieux, et vite, pour retrouver leur
première place sur le marché national. Dans l'urgence, Chevrolet crée le projet
XP836 surnommé « Panther ». Ses lignes très pures, exemptes de toute fioritures,
combinent harmonieusement volumes et rondeurs avec des éléments plus anguleux,
un peu à l'image des plus prestigieuses productions italiennes.
À sa sortie, Chevrolet précise que le nom du nouveau modèle vient d'un mot
français, « camaro », signifiant « camarade » en argot mais Ford rétorque
ironiquement que c'est le nom d'un type de crevette (« Camarón » veut dire «
crevette » en espagnol). Chevrolet dira alors sur le même ton
qu'un Camaro était « un petit animal vicieux mangeur de Mustang »
version plus compacte de la très populaire Chevrolet Impala. Au départ, un
moteur V8 de 327 pouces cubes et 300 chevaux fut installé sous son capot. Ce
n’était rien pour avoir honte, mais c’était bien peu en comparaison avec ce que
la division Pontiac offrait avec la GTO. Cette dernière recevait un moteur V8 de
389 pouces cubes qui produisait 65 chevaux de plus (1965). En conséquence, la
GTO faisait ombrage à la nouvelle venue chez Chevrolet.
Néanmons, la Chevelle s’avère populaire alors qu’entre 1964 et 1967, plus de
deux millions d’exemplaires, toutes variantes confondues, se trouvent des
intéressés. Toutefois, pour vraiment offrir une riposte à ses concurrents
directs, Chevrolet se devait de rappliquer avec plus de muscle.
Chose dite, chose faite. En 1965 naissait une première version de la Chevelle
qui profitait enfin d’un moteur capable de tenir le rythme face aux autres
matamores du segment. La mécanique tant attendue : un V8 de 396 pouces cubes
capable de livrer jusqu’à 375 chevaux.
Instantanément, la Chevelle devenait l’une des plus brutales de sa
catégorie.
Chevrolet camaro : La Chevrolet Camaro est une automobile de type pony
car construite par General Motors de 1967 à 2002 en quatre générations et dont la production
a repris en une cinquième en 2009. La Camaro fut construite pour concurrencer la
Ford Mustang. Lorsque Ford présente sa Mustang en avril 1964, l'état major de GM ne se montre pas
vraiment impressionné, persuadé qu'il n'existe pas de marché pour ce type de
véhicule et qu'avec son « petit » coupé le rival de toujours foncerait vers de
sinistres destinées. Leurs espoirs seront de courte durée ; quatre mois
seulement après son lancement, 100 000 Mustang sont sorties des chaînes de
fabrication. L'ambiance au directoire de General Motors se dégradera
considérablement. Il leur faut faire mieux, et vite, pour retrouver leur
première place sur le marché national. Dans l'urgence, Chevrolet crée le projet
XP836 surnommé « Panther ». Ses lignes très pures, exemptes de toute fioritures,
combinent harmonieusement volumes et rondeurs avec des éléments plus anguleux,
un peu à l'image des plus prestigieuses productions italiennes.
À sa sortie, Chevrolet précise que le nom du nouveau modèle vient d'un mot
français, « camaro », signifiant « camarade » en argot mais Ford rétorque
ironiquement que c'est le nom d'un type de crevette (« Camarón » veut dire «
crevette » en espagnol). Chevrolet dira alors sur le même ton
qu'un Camaro était « un petit animal vicieux mangeur de Mustang »
Ford torino : La Ford Torino est une automobile familiale produite par Ford pour le marché nord-américain entre 1968 et 1976. Elle était disponible en deux ou quatre
portes, mais aussi en cabriolet ou en station wagon (break)
et disposait toujours de quatre vraies places. Elle était initialement un dérivé
de la familiale Ford Fairlane produite de 1962 à 1970. Après
1968, le nom de Fairlane était conservé pour les Torino de base, cette dernière
étant encore considérée comme un dérivé de la Fairlane. Dès 1970, cette
particularité s'inverse, la Torino devient un modèle officiel et la Fairlane ne
subsiste que parmi les diverses versions de la Torino. Le nom de Fairlane
disparut définitivement en 1971 et la Torino devint la familiale de chez
Ford. Son nom vient de la ville de Turin en Italie, « Torino » en italien. Celui-ci fut un
des noms proposés pour la Ford Mustang durant son développement. Le modèle
portant le nom de Gran Torino est peut-être en hommage à l'équipe de football de
la même ville qui régna à la fin des années 40 sur le "calcio" italien.
Les Torino étaient en général des voitures classiques sans grand attrait,
d'ailleurs le modèle fut plus populaire en version quatre portes. Cependant,
Ford sortit plusieurs versions équipées de moteurs très performants typique de
l'ère des Muscle Cars tels que le V8 429 ci Cobra-Jet.
La Torino fut aussi choisie pour courir en Nascar lors de son existence.
Ford mustang : Le 17 avril 1964 marque un tournant dans l'histoire de
l'industrie automobile ; ce jour-là, Ford, second constructeur mondial,
présente à la foire mondiale de New York sa Mustang. Ford a en
quelque sorte réinventé l'automobile pour les jeunes Américains issus du baby
boom et blasés des grosses voitures lourdes et massives. Lee Iacocca,
alors directeur général de Ford, avait depuis longtemps la vision d'une petite voiture
sportive qui envahirait les rues (comme la Coccinelle de Volkswagen en
Europe). Au lieu de faire une énième version d'une voiture déjà existante,
Ford met sur roues le concept de pony car. Créée au départ comme un coupé
deux places dans la plus pure tradition européenne, Lee Iacocca réalise que
le succès dépend en grande partie du volume des ventes,
ainsi, pour économiser les coûts de développement, les premières versions seront
directement basées sur la Ford Falcon familiale. La Mustang est alors dotée
en série d'un moteur de 6 cylindres en ligne de 2,8 L ou, en option, d'un
V8 de 260 ci (4,2 L) ou d'un 289 ci (4,7 L). Elle est disponible en coupé
hardtop ou en cabriolet (la carrosserie fastback apparaît en 1965). Il y a
du chrome en abondance, ce qui la rend des plus attrayante pour les jeunes.
De nombreuses options sont disponibles pour agrémenter la voiture, le but
étant que chacun ait une Mustang unique. Elle est en concurrence avec la
Plymouth Barracuda sortie deux semaines plus tôt mais qui n'aura pas
l'immense succès de la Mustang.
portes, mais aussi en cabriolet ou en station wagon (break)
et disposait toujours de quatre vraies places. Elle était initialement un dérivé
de la familiale Ford Fairlane produite de 1962 à 1970. Après
1968, le nom de Fairlane était conservé pour les Torino de base, cette dernière
étant encore considérée comme un dérivé de la Fairlane. Dès 1970, cette
particularité s'inverse, la Torino devient un modèle officiel et la Fairlane ne
subsiste que parmi les diverses versions de la Torino. Le nom de Fairlane
disparut définitivement en 1971 et la Torino devint la familiale de chez
Ford. Son nom vient de la ville de Turin en Italie, « Torino » en italien. Celui-ci fut un
des noms proposés pour la Ford Mustang durant son développement. Le modèle
portant le nom de Gran Torino est peut-être en hommage à l'équipe de football de
la même ville qui régna à la fin des années 40 sur le "calcio" italien.
Les Torino étaient en général des voitures classiques sans grand attrait,
d'ailleurs le modèle fut plus populaire en version quatre portes. Cependant,
Ford sortit plusieurs versions équipées de moteurs très performants typique de
l'ère des Muscle Cars tels que le V8 429 ci Cobra-Jet.
La Torino fut aussi choisie pour courir en Nascar lors de son existence.
Ford mustang : Le 17 avril 1964 marque un tournant dans l'histoire de
l'industrie automobile ; ce jour-là, Ford, second constructeur mondial,
présente à la foire mondiale de New York sa Mustang. Ford a en
quelque sorte réinventé l'automobile pour les jeunes Américains issus du baby
boom et blasés des grosses voitures lourdes et massives. Lee Iacocca,
alors directeur général de Ford, avait depuis longtemps la vision d'une petite voiture
sportive qui envahirait les rues (comme la Coccinelle de Volkswagen en
Europe). Au lieu de faire une énième version d'une voiture déjà existante,
Ford met sur roues le concept de pony car. Créée au départ comme un coupé
deux places dans la plus pure tradition européenne, Lee Iacocca réalise que
le succès dépend en grande partie du volume des ventes,
ainsi, pour économiser les coûts de développement, les premières versions seront
directement basées sur la Ford Falcon familiale. La Mustang est alors dotée
en série d'un moteur de 6 cylindres en ligne de 2,8 L ou, en option, d'un
V8 de 260 ci (4,2 L) ou d'un 289 ci (4,7 L). Elle est disponible en coupé
hardtop ou en cabriolet (la carrosserie fastback apparaît en 1965). Il y a
du chrome en abondance, ce qui la rend des plus attrayante pour les jeunes.
De nombreuses options sont disponibles pour agrémenter la voiture, le but
étant que chacun ait une Mustang unique. Elle est en concurrence avec la
Plymouth Barracuda sortie deux semaines plus tôt mais qui n'aura pas
l'immense succès de la Mustang.